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La photographie et l'image

Naissance d'une passion

Du plus loin que je me souvienne, j'ai sans cesse observé, décortiqué, gratté, démonté, scruté...

Les témoignages de mon entourage m'ont toujours décrit comme un enfant qui passait des heures à observer une pâquerette, des abeilles, des oiseaux, des feuilles, les nuages au détriment du "vrai apprentissage", celui qui forme à l'avenir, qui prépare à un métier, à la vie et tout ce qu'elle comporte. Je fus vite passionné par le découpage, la couture, le collage et surtout le dessin qui me le rendit bien, car à l'école, il me permit d'exceller au moins dans une discipline. Dans le dessin tout était simple, je pouvais raconter une histoire sans faire de "fôtes d'ortograffe", sans cette contrainte d'utiliser ces codes complexes qui font mal au poignet et torturent l'esprit. Effectivement, je vivais l'écriture et la lecture comme une complexité faite de la difficulté à en maîtriser les règles, à en apprivoiser les subtilités et l'incapacité à empêcher mon esprit de vagabonder sur chaque mot "imageable". Le dessin ne présentait pas ce problème, puisque le vagabondage de la pensée était l'essence même de l' intérêt qu'il représentait pour moi. Ce fut donc ensemble que nous grandîmes. Parmi tout ce qui modela mon enfance et mon adolescence, le dessin prit une grande place dans ma construction intellectuelle et ma façon de l'extérioriser. En parallèle, je m'intéressais aux grands peintres, en particulier aux impressionnistes et à la composition de leurs oeuvres. Plus tard, je découvris d'autres passions comme la spéléo, chanter dans un groupe de musique, les sports de montagne, la fête...

Mais tout cela prend du temps et un jour, je pris donc la décision de suspendre mon activité dessin.

Déjà sensibilisé à la photographie par quelques copains et ayant quelques sous en poche, je décidais d'acheter un appareil photo, pensant que cette activité serait moins chronophage.

Quelle erreur ! Tout de suite, j'allais être captivé par cette nouvelle façon de voir le monde.

Rapidement j'allais découvrir toutes les possibilités de cette discipline, en comprendre les principes et les fonctionnalités.

Avec peu de moyens, j'expérimentais en photographiant des balles de golf dans ma cuisine, éclairées par une lampe de chevet sur laquelle un cône de carton scotché ne cessait de se décoller sous l'action de la chaleur et mon pied d'appareil photo de fortune composé de tasseaux de bois empilés s'effondrait... Le type de galères qui aident à prendre la pleine mesure du plaisir d'avoir du matériel performant aujourd'hui.

 

 

La photographie est une discipline qui renferme un éventail de sujets et d'orientations presque infinis. Chacun peut ainsi choisir sa ou ses voies dans lesquelles il pourra se spécialiser et aller au bout des choses. Pour ma part, j'ai rapidement été attiré plus par des ambiances comme le clair-obscur par exemple, que par tel ou tel sujet. J'avais déjà noté cette attirance pour les contrastes de lumière dans mon initiation aux grands peintres où j'avais été particulièrement sensible aux tableaux de Georges de La Tour, Caravage ou encore Rembrandt.

Ma culture photographique toute relative s'appuie plus sur les sommités de la peinture que de la photo. Il est vrai que j'ai moins exploré le monde de la photographie, en premier lieu parce que je l'estime moins riche et en second lieu parce que l'idée de m'interdire de faire une photo sous prétexte que je l'aurais déjà vue m'encourage peut-être à un pseudo-ermitage psycho créatif. Le seul photographe qui m'ait vraiment conquis, c'est Dingo pour sa façon de cadrer, d'éclairer et surtout pour ses idées toutes plus farfelues les unes que les autres... De rester candide sur le travail des autres est une volonté d'aujourd'hui, mais qui peut évoluer tant j'ai la sensation à présent que ma personnalité dans le huitième art est acquise et que cet espionnage intellectuel serait finalement de maigre influence.

 

 

En photo, chacun prend une orientation personnelle dont le climat et le terrain lui sont propres, mais en finalité, ce sera la façon de traiter le sujet qui fera qu'elle vous raconte une histoire. Elle doit être le vecteur d'une sensation, d'une émotion, se faire poésie, sensualité, être drôle, provocante... Mais dans tous les cas ne pas passer inaperçue. Pour ma part, les terrains sont multiples, bien que certains sujets reviennent plus volontiers.

Les greniers, la poussière, la pierre, le lichen...Toutes ces traces du temps qui passe en font partie.

L'idée d'une photo peut naitre d'un jeu de mots, d'une situation improbable, incongrue, d'une opposition, d'une vision graphique... Beaucoup de choses peuvent être source d'inspiration.

L'idée d'innover est également un moteur : j'ai eu la chance de connaitre la sensation de faire de la première en spéléo et en canyon, de fouler des lieux vierges de la présence humaine, alors même si de nombreuses idées ont déjà été traitées, pourquoi pas en photo ? J'ai l'esprit suffisamment tordu pour ça !

Dans mon approche, deux fonctionnements s'opposent : la photo préméditée qui sera imaginée, réfléchie, dessinée dans un classeur, préparée en listant et recherchant tous les éléments nécessaires à sa réalisation et la photo spontanée qui correspond plus à une improvisation lors de scènes de rue, de studio ou à l'occasion de différentes manifestations.

Mon activité a bien sûr évolué, autant par la modification de mes centres d'intérêt photographique que par l'évolution du matériel passant l'ère de l'argentique avec sa pellicule diapositive Velvia 50 asa à l'ère numérique et ses logiciels de retouche. Une chose n'a pas changé, c'est ce besoin insatiable de créer. Alors en montant ce site, j'espère vous faire partager cet univers qui m'anime depuis maintenant fort longtemps et que ce moment sera pour vous une promenade enrichissante qui n'a d'autre vocation que le plaisir des yeux.

D.Goy

 

 

 

 

 

 

 

"Curriculum vitea"

Les boitiers :

1990 achat de mon premier appareil photo Pentax sf7

puis Nikon F4 , Nikon F4s, Nikon F4s

Nikon D2x

compact Sony rx 100 III

Nikon D810

 

les objectifs:

Nikkor : 24/70 mm 3,5/4,5

80/200 mm 2,8

60 mm 2,8

50 mm 1,8

24 mm 2,8

Tamron 17 mm 3,5

Sigma 24/70 mm 2,8

 

  • Membre du Photo Club Bressan plusieurs années

  • Exposition photo au "p'tit bar" avec Joël Mercier

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  • Photographe pour l'Ecole Française de Canyoning pendant 10 ans

  • Parutions:

  • Manuel technique de descente de canyon

  • Guide juridique du canyonisme

  • Canyons et cascades de l’Ain (topo guide du groupe spéléo Hauteville-Lompnes)

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  • couvertures et 4e de couverture de la revue Spélunca n°68 et n°69

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  • 4e de couverture de la revue Spélunca n°76

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  • Photographe pour le Team motoAin au Bol d'or et 24 heures du Mans moto

  • Photographe et mécanicien assistant pour le rallye raid du Shamrock au Maroc Team Olivier Cerruti

  • Jury du concours photo AFC

  • Concurrent au concours photo spéléo/canyon à Hauteville-Lompnes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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